Réveil [Alex]

Le corps d’une jolie blondinette était étendu sur le sable humide. Les vagues qui s’écrasaient sur la plage secouaient lentement son corps inconscient. La pauvre était trempée, sa robe étaient en lambeaux, elle n’avait pas fière allure, pourtant elle était vraiment jolie. Décoiffée, à moitié déshabillée, toute mouillée et pourtant elle restait adorable… C’est plutôt étrange ne trouvez vous pas ? Enfin bref, une plage idyllique… Ou presque. Il y avait un bateau échoué non loin de là. Bien le genre de bateau que l’on utilisait pour les croisières, un machin assez imposant. Ca ne m’étonnerait pas que cette fille fasse parti de ceux qui étaient à l’intérieur… Vous croyez qu’elle va se réveiller ? Pour ma part je ne sais pas trop… Une petite couronne se balance dans l’eau. C’est à elle ? Possible, c’est… Ca y est je le reconnais, la princesse d’Allemagne… Elle est partie en croisière avec son fiancé et son père, ils sont donc là… Enfin, elle est là, les autres n’ont pas l’air d’avoir survécu. Qu’est ce qui va se passer quand elle va s’en rendre compte ? Je crains la crise de larmes… Enfin, même si c’est encore une gamine dans sa tête elle peut parfois agir de façon très adulte, c’est un peu étrange et parfois effrayant mais bon… Oh, elle ouvre les yeux, elle a l’air effrayée et perdue. Elle suffoque et crache de l’eau de mer avant de se redressée. La pauvre, elle semble complètement perdue. Elle voit le bateau échoué et se rue à l’intérieur pour trouver un survivant, la pauvre, elle chercha pendant plus d’une demi heure mais ne trouve personne… Elle redescendit sur la plage et se mit à courir et hurlant.

-Papa.. ? Karl ? KAARL ? PAPAAA ?

Aujourd'hui, sept heures tappantes je devais me présenter à la concession. Enfin la Phaeton était arrivée. Je m'étais habillé en tailleur de travail, chemise blanche survêtue d'une veste noire, cravate rouge, pantalon noir et chaussures de villes. Il est vrai que je m'habillais de façon chic, notemment avec les fortes sommes que je touchais lors de mes différents travaux. De plus la concession à laquelle j'avais commandé mon nouveau véhicule était très renommée en exportation de voitures de luxe européennes. Bien sûr tout était hors de prix et l'on verrais mal un touriste en savates et chemises à fleur se pointer dans de telles batisses pour commender un engin de qualité. Je démarais alors l'Audi A3 argent qu'ils m'avaient passé comme voiture d'emprunt dans l'attente de ma vrai voiture, et conduisait vers la concession. Avec la circulation fluide de ce matin qui venait juste de commencer, je parvenais à arriver vingt minutes plus tard. Puis après avoir règlé tout les comptes, rempli la paperasse, rendu la voiture provisoire, on me donna enfin les clés de ma voiture. Un véritable enfer burocratique qui m'a couté quand même 95.000 *** et 2 bonnes heures pour la paperasse, comme quoi ils ne faisaient pas les choses à moitié. Je démarais alors ma voiture, un Volkswagen Phaeton noire aux multiples options, et roulais alors en direction de l'est et ne tardait de prendre les routes côtières. Je testais alors sur les nombreux virages légers de cette route, les avantages de la traction alliés au poids de la voiture, facteur qui déterminait la manière de prendre les virages de chaques sorte ainsi que le type de conduite à adopter. J'optais généralement pour une conduite brute mais la longueur ainsi que le poids réparti à l'avant m'orientaient plus vers une conduite souple et détendue.

J'arrivais ainsi en peu de temps sur un aire de repos, avoisinant la plage. Une plage sans surveillance du fait qu'il n'y avait aucun poste ni aucun baigneur. Néanmoins le fait qu'on soit au milieu de la semaine pourrait aussi expliquer ce vide. Je m'arrêtais alors, me garait et coupais le contact avant de sortir un moment, prendre l'air. Cette plage me rappellais un souvenir bien précis, mon arrivée sur l'île. Et oui, j'étais arrivé sur un de ces vieux cargos, destiné à nous vendre aux vampires et il était hors de question qu'un suceur de sang ne fasse de moi son repas. C'est alors que j'avais sauté du navire et nagé jusqu'a cette rive... ce souvenir m'était encore frais, de toute façon rare sont mes souvenirs, contenant de la gaieté et une espérance de vivre. Finalement, venir ici n'avait rien changé, je logeais confortablement certes mais je ne dormais jamais tranquille, ne vivait jamais tranquille. Mais peut-être que j'étais condamné à une telle existence envahie par la violence et le vice. Mais au bout du compte, je fini par en prendre l'habitude.

-Papa.. ? Karl ? KAARL ? PAPAAA ?

Qu'était-ce? Une voix féminine a entendre. Je marchais alors vers la plage, et scrutait alors les environs. Au loin, je pu voir une petite fille aux cheveux blonds. Tout de suite alors je pouvais déduire qu'elle était perdue. Ces parents l'avaient abandoné?Oublié? Je n'en savais rien, mais en tout cas je ne pouvais la laisser errer toute seule, elle aurait du mal et pourrais rencontrer quelques problèmes. Je courrais alors vers elle, il fallait que je sache si elle était blessée, malade... un premier pronostique se révélait nécésaire dans toute situation pour anticiper tout autre désagrément. Une fois que j'arrivais près de la fille, je m'accroupis à son niveau. Ces vêtements étaient humides et elle était à demi-nue.

"Que s'est-il passé? Rien de cassé?"

Je passais ma main sur son front par assurance.