1, 2, 3, Soleil Noir. [Miss Stones]

Le fait de vivre dans le manoir à attendre que les choses arrivent et un trucs qui commençait à me gonfler légèrement. Les bouquins de la bibliothèques, il me semblait tous les avoir déjà lu, alors à quoi bon rester plantée là alors qu'on ne vous demande rien pour le moment ? Je ne savais plus depuis combien de temps j'étais là dans le manoir à déambuler si jamais on avait besoin de moi. Fait totalement déprimant. Faire les cents pas tous les jours, c'était tellement barbant, la routine, je ne m'y ferais jamais. Enfin bon. Le truc en plus était qu'il fallait absolument que je prenne l'air, me changer les idée, penser à autres choses. Garder une allure froide tous les jours alors que vous n'en pensez pas moi, c'est vite agaçant.

C'était pourquoi j'avais enfilé un jean fluide attaché en bas à mes chevilles avec une ceinture et une chemise blanche sous un pull rayé marron et beige, le tout avec une petite écharpe pour faire joli. Et bien sur comme je ne voulais pas avoir de problèmes, du genre question de gendarmes du genre " Que faites vous ? Où allez vous ?" , j'avais pris l'option de sortir du manoir par la fenêtre de ma chambre. Choses que je ne ferais jamais chaussée de talons aiguilles de peur de me faire très très mal, ce qui est totalement normal, ce pourquoi j'avais opté pour mes rangers noires. Enfin, une fois sur le rebord de ma fenêtre, une question existentielle me traversa l'esprit, " A combien de mètres de haut suis-je ?". Bof tant pis, de toute façon ce n'était pas le première fois que je sautais de ma fenêtre. Le saut fut long et bref en même temps, long parce que j'avais eut l'impression de voler, d'être aussi légère que les nuages, et bref parce qu'une chute n'est jamais très longue, et ce à n'importe quelle hauteur. L'atterrissage fut comme si j'avais été un félin ; même pas mal.

J'avais l'impression d'être une enfant en train de faire le mur en toute discrétion. Je ris, c'était idiot. Je quittais rapidement la propriété, hésitant toute fois à prendre un moyen de locomotion, mais la marche était une chose parfaite pour s'entretenir. Mon allure était rapide, je m'attachais les cheveux vite fait bien fait, et mis des lunettes de soleil sur mon nez, histoire de. Je m'étais vite retrouvée en ville, oui pauvre petite île. Je vérifiais si j'avais toujours un paquet de carte dans ma poche, on ne savait jamais ce qui pouvait arriver, ce tout en regardant les vitrines des magasins. Mon instinct me guida jusque dans une ruelle, étroite et humide, un autre fait idiot qui fit apparaitre un sourire sur mon visage. C'était toujours dans ce genre de situation qu'il arrivait des malheurs.

Et d'ailleurs ça n'allait pas tarder, ça se sentait. Je m'étais adossée à un des murs de la ruelle, sortant mon paquet de cartes, des cartes de poker cette fois. J'aimais ces petites cartes, le seul inconvénient que je leur trouvais était que les figures ne me plaisais pas, elle avait un style idéal, et la même chose pour la forme. Je mélangeais les cartes, les ses à l'affut, on n'était à l'abri de rien dans ce genre d'endroit. On était pas à l'abri de rencontrer un gros lourdaud complètement à sec qui puait l'alcool à 10 km à la ronde.

"Hé poupée, une fille comme toi devrait pas trainer dans des endroit comme ça."

Oui, fous toi de ma gueule aussi espèce d'imbécile heureux. J'hante tes pires cauchemars et toi tu ose me donner des vieux conseils ? Surtout que tu n'en pense pas moins évidemment. J'eus un léger rire. Pour qui il se prenait ? Enfin bon. Sans relever la tête de mes cartes je lui racontais que si je voulais c'était le 4 de carreaux qui pouvait le tuer, lui se mit à rire jaune en s'approchant un peu plus de moi.

" Je te déconseille vivement d'oublier ce que tu as en tête mon joli. "

» Alicia Stones, une fille (en apparence) drôle !!
» Une table pour deux!!! j'ai faim. [PV Alicia Stones et Fusasaki Masahiro]