Jour d'anniversaire bien triste .... [ RP avec Alexander]

Huit heures du matin le réveille sonne... Encore une longue journées qui s'annonce. Nous nous trouvons en ce moment même dans l'appartement miteux d'un jeune vampire, Yuki Eiri. Le jeune homme, âgé de vingt, était bien plus déprimé, pour cause aujourd'hui il fête l'anniversaire de sa mort. Oui dix ans que ses trait d'humain avaient étés redessine par les ténèbres de la nuit. Dix longues années qu'il ruminait chaque matins en se levant ses souffrances. Il poussa un long et triste soupir puis il se leva, pour se diriger vers sa douche. Il se déshabilla en vitesse entrant le plus vite possible sous l'eau gelée qui coulait du jet d'eau. Il resta sous l'eau pendant de longues minutes calmant la rage, comme sa soif de sang. Après un bon quart d'heure sous l'eau, il sortit enfin de sa douche et s'habilla simplement d'une chemise blanche et d'un jean noir. Il retourna dans sa chambre prendre l'argent dont il avait besoin pour ses "courses". Il sortit en trombe, pressait de pouvoir partir pendant quelques heures dans un autre monde, loin de tout, juste lui et rien d'autre. Il avançait donc d'un pas rapide et cadencé dans les rues d'Island of the Blood. De nombreuses personnes se retournaient à son passage, compréhensible, il était beau notre vampire. Il arriva enfin a destination, il aimait appeler cette ruelle, la ruelle du sang. Pourquoi ? Car ton simplement, de nombreuses personnes -Humains comme vampires- vendaient leur sang en échange d'argent. Il allé enfin pourvoir étancher sa soif qui lui brulait la gorge depuis son réveille. Se baladant dans la fameuse ruelle du sang il tomba sur un charmant vampire qui ne tarda pas à devenir son repas. Une fois sa soif vampirique reput Yuki continua son chemin dans les rues et ruelles tombant enfin sur celle qui recherchait. Un mince sourire s'échappa des ses fines lèvres. Il entra donc dans la ruelle, tombant sur des toxico et tout le tralala. Après avoir passé tant bien que mal une horde de prostituées il tomba enfin sur un vendeur de coke. Dix ans de mort ca se fête nan ? D'autre préfère les énormes gâteaux ! Une fois l'achat effectué il quitta la ruelle. Il déambula des les dédales des ruelles pour enfin tomber sur une ruelles paisible, sans personne, sauf peut être ce chat aux yeux verts luisant le regardant dans l'ombre. Fatigué et voulant fumer en paix il s'assit par terre. Il alluma sa clope dans le silence de la ruelle et la fuma avec délice. Il leva les yeux au ciel regardant les ciel si bleu, si clair en ce jour si triste. Vraiment que faisait-il encore ici ?

*son de la télévision*

J'avais mes yeux fermé, ayant une fatigue immense mélangé à l'ennui confondant d'attendre l'arrivée de mon auto. Ces jours étaient calmes, aucun appel pour un bouleau quelconque... finalement tuer devenait il une distraction dés lors? Je ne savais pas mais si cela se résumait à être vrai, je devais bien être un bien misérable homme, pire qu'un vampire car au lieu de tuer sur commande, je devrais me résumer à tuer pour passer le temps. Non, c'est l'action qui me manquait, tout ces boulots à haut risque m'apportaient une dose singulière d'adrénaline, me démarquant des autres et me faisant prouver que j'existe. Là, je n'étais qu'un type banal affalé dans son canapé, la télévision allumée. Je fit alors l'immense effort et ouvrit lentement mes yeux, les rayons du soleil me brulant les yeux. Je mis alors ma main sur mon front et constatait la situation alors que je me redressais: la télé allumée, mes chaussures à l'entrée, mon pantalon froissé et ma chemise déboutonée pour faire face à cette chaleur étouffante. Je soupirais et zappais sur la chaîne d'information: meurtres, décisions politiques, économie... J'avais la pénible impression de revivre le même jour en entendant 100 fois ces conneries. La situation ne changera t-elle jamais? C'était bien désespérant à croire. Je fit couler un café et le but, regardant les info défiler n'entendant qu'a moitié ce qui se disait.
Une fois fini, je lavais ma tasse et me dirigeait vers la salle de bain pour constater de l'état de ma sale tête comme tout les matins. Toujours la même tête: cheveux ébouriffés et paupières lourdes sans oublier les cernes. Bah au moins je vieillissais. Je remarquais aussi que j'étais mal rasé alors je commençais à mettre la mousse lorsque j'entendit mon portable sonner. J'allais alors le chercher et répondit à l'appel.

"Oui?"

"Bonjours monsieur Flint, c'est Mr **** de la laverie, je voulais vous signaler que vos vêtements viennent d'être pressés et empaquetés, vous pourrez venir les chercher et règler l'addition."

Je soupirais, j'avais complètement oublié ce truc, c'est vrai que j'avais déposé mes vêtements à la laverie le temps que personne ne me contacte.

"J'arriverais dans une heure, une heure et demie."

Je raccrochais alors sans avoir pris le temps de dire au revoir et retourna me raser. Une fois cela fait, je mit la maison dans un minimum d'ordre en jetant canettes de bières et paquets de biscuits ouverts. Je me deshabillais et prit une douche avant de repasser vite fait mes vêtement froissés. Je remis alors ma chemise blanche à manche longue et mon pantalon noir. J'ajoutais ensuite une veste noir et enfilait mes chaussures avant de fermer tout et de me diriger vers la A3 de prêt. J'ouvris la portière et démarra. Je fis route alors vers la laverie, cela me pris bien moins de temps que prévu. Mais mon ménage et ma préparation avaient pris une heure, le trajet avec cette circulation fluide, m'avait pris 15 minutes. J'entrais dans la laverie et règla le prix avant de ressortir avec 4 paquets de vêtements. Et oui, j'avais beau bien me fringuer autant bien investir dans quelque chose qu'on porte régulièrement. Je les rangeais dans le coffre et avant que je n'ai pus le fermer, une drole d'odeur vint titiller mes narines. En même temps, cette odeur me rappellait les quartiers où je vivais avant que je ne fasse la guerre. Je fermais le coffre et ouvrit la portière côté passager pour chercher mon colt 45, le monter et prendre une recharge avant de refermer la porte et aller à l'origine de cette odeur particulière de clope. Je mis mon flingue dans ma veste et m'enfonça dans une ruelle. L'odeur devenait de plus en plus forte, me faisant tourner la tête, je pu même bientôt voir la fumée. Je regardais alors l'individu qui fumait, c'était un homme aux cheveux blonds et au teint pale. Je ne savais pas si taper la discute pour m'éloigner de l'ennui était une bonne idée. Il avait l'air serrein, en train de savourer ces dépendances toxicologiques. Je retournais alors lentement sur mes pas.

Yuki regardait toujours mélancoliquement le ciel, fumant ne réfléchissant plus. Finalement, au bout de quelques minutes, il finit pas perdre son regard or vers le mur qui lui faisait face. heureusement pour lui il n'était pas devenus dépendant des diverses drogues qu'il avait pour prendre lors des dix années passée dans ce monde entant que vampire. Les souvenirs de ses premiers jours entant que vampire lui revirent soudainement en mémoire. IL n'était alors qu'un monstre assoiffé sans conscience, mais avait-il vraiment changé depuis lors ? Un lâcha un long soupir semblant se répercute sur le mur en face. C'est alors qu'il sentit la présence d'une personne, d'un homme, humain ... Il tourna donc vivement les yeux vers le bout de la rue, mais l'homme une question retournait déjà sur ses pas. En temps normal jamais, lui Yuki Eiri se serait relevé pour se dirigeait vers cet homme, mais il était légèrement chouté, ce qui par conséquent le rendait plus social. Il c'était donc relevé, titubant légèrement, et se dirigeait a grand pas vers le bout de la ruelle. Arrivé au bout de celle-ci il s'arrêta regardant l'homme. L'homme en question était bien baraqué avec de large épaules. Il marchait d'une démarche sur. Yuki soupira puis se mit à rire, ressemblant limite a un fou.

- Aurais tu peur de moi étrangé ?

Yuki continua encore pendant un moment à rigoler, puis finit pas se calmer réalisant que rire n'était surement pas très approprié a la situation actuelle. Cet homme devait définitivement le prendre pour un toxico. Il s'appuya conte le mur se disant que peut être il devait s'expliquer, ou du moins dire qui n'était pas une de ces personnes dépendante à la drogue ou autre substance.

- Je ne suis pas un toxico ou un truc dans le genre, j'ai mes raisons pour fumer en ce jour.

Se murmure à lui même qu'il ne sait même pas pourquoi il parlait à cet homme. Il n'avait à priori rien de bien particulier.... Sauf peut être qu'il se trimballait dans des rues louches, mais cela ne voulait rien dire de bien particulier.

Alors que je m'en allais, je fus retenu par cet individu qui m'interpella alors. Je me retournais et pouvais voir qu'il avait son effet assuré. Je n'avais nullement peur de lui mais juste horreur de la dope qu'il fumait. Tout simplement parce que pour être tranquille j'ai du vendre cette merde à d'autres merdes. Je fus bien désolé de voir qu'un si bel homme pouvait tomber bien bas. Je resentais tout à ce moment mais pas la joie ni la peur. La peur ne m'avait jamais servit, si ce n'est qu'a m'attirer des ennuis. Avoir peur était pour moi le meilleur moyen d'être la proie des rapaces de cette îles et de tout les autres enfoirés vivant dans le monde. Le quartier chaud dans lequel je vivais durant ma malheureuse enfance était envahie par la peur. Soeur Ursule avait peur, ça l'empèchait pas de se faire violer en plein dans la cour de l'orphelinat. La peur je la regardais dans les yeux avant de lui foutre un poing au flanc et de raller le ventre avec pour l'abaisser et lui coller une balle dans la tête. Non je ne m'inclinais jamais devant la peur, la vie m'avait que trop prit de choses pour que je puisse me concentrer sur la peur. J'étais bien tenté de le baffer pour être si désespéré que ça car fumer pour décompresser était une bien belle connerie de sa part. Mais bon, faisant preuve de tenue, je n'allait pas balancer le premier coup. Je savais pertinament qu'il déprimait pour aller fumer un truc comme ça.

j'ai mes raisons pour fumer en ce jour.

Un jour triste à fêter... et alors! J'en avais aussi un de jour à fêter, ce n'était pas la peine d'aller me défoncer pour oublier ma souffrance ni me saouler pour noyer mes peines. Son truc n'avait rien de logique. Fumer et se défoncer n'aurait pas amélioré les choses, c'était comme chialer tout les jours sur la tombe d'un être cher à nos yeux, ayant très tôt trouvé le repos éternel. Cela m'irritait quand les drogués venaient devant ma caisse pour me demander 100€ en me braquant avec un calibre, comme si j'avais une tête à les encourager de se foutre de la merde au visage et qu'ils viennent me dire plus tard "j'suis dans la merde". Bon, je m'avançais lentement, d'un pas sur. Je n'avais nullement peur de lui, et j'étais bien convaincu d'avoir vu plus d'horreur que ce type, beaucoup d'humain vivent une pénibles expérience... peu sortent indèmne de la guerre.

"Si je suis venu, conduit par l'odeur immonde de ta fumée, c'était dans l'intention de te coller mon poing en pleine face... mais je suis bien déçu de voir qu'un homme séduisant aille se shouter avec ce genre de merde... à part ça, je n'ai nullement peur de toi."

Yuki remarqua que l'homme n'avait nullement peur de lui, il était même sur de ce qu'il faisait, cela le surpris d'ailleurs pendant un court instant. C'est alors que l'homme commença à se diriger vers Yuki, celui-ci le toisa méchamment, après tout même drogué, il ne fallait pas rentrer dans son espace vital.

"Si je suis venu, conduit par l'odeur immonde de ta fumée, c'était dans l'intention de te coller mon poing en pleine face... mais je suis bien déçu de voir qu'un homme séduisant aille se shouter avec ce genre de merde... à part ça, je n'ai nullement peur de toi."

Immonde, merde, shouté ... Tout cela est vrai, Yuki le sait pertinemment. Il s'affala encore plus sur le mur en lâchant un grand soupir, balançant au passage sa clope.

L'individu me regardait avec une sorte de mépris lorsque je m'approchais d'avantage. Je ne voulais pas le blesser ni encore l'insulter ou toute autre chose de la sorte. Après tout il ne m'avais rien fait alors cela ne me servirait à rien d'aller le chercher si ce n'est que de s'attirer des ennuis. Cependant je ne savais quel sensation s'emparais de moi, mais je me devais d'aider ce type. Gardant en tête qu'il ne devait pas avoir un mauvais fond. Je ne savais pas pourquoi je réagissais ainsi, en temps normal je serais parti depuis belle lurette et rentré chez moi pour déprimer ou autre chose. Là je m'avançais vers lui, écrasant la clope qu'il venait de jeter à terre et m'accroupi face à lui pour le regarder. Le fait même qu'il s'affalait était signe que quelque chose de plus le gavait de sa vie qui n'était pas un cadeau apparemment. Je ne savais pas qui c'était certes, mais je n'étais pas assez aveugle pour comprendre qu'il souffrait... bien une chose qu'Alexander m'avait appris: c'est que chacun à son importance sur cette terre. Il m'en avait tant appris, je ne pouvais que suivre ces conseils qui se révèlaient tous judicieux même si par derrière je n'arrêtais pas mes boulots douteux, sachant que ce n'était pas la vie qu'il me voulait. Je fermais les yeux, réfléchissant à deux fois avant de parler, sachant que sa réaction pourrait être imprévisble, je devais rester sur mes gardes au cas où il s'emporterait. Je soupirais puis le regardait, parlant d'une voix neutre:

"Ce jour doit être bien triste pour que tu te morfonde comme ça... Je ne sais pas quelle en est la raison et n'ai pas besoin de savoir si tu veux pas en parler... Mais ne te laisse pas aller ainsi. Tu as souffert, ta vie à changé, t'es devenu un vampire, j'en sais rien mais la vie continue! A quoi te servirais de foutre ta vie en l'air alors que tu souffres déjà trop? "

En y repensant, il devait être bien défoncé après sa taf, il devait pas être super attentif à mes paroles ou alors je devais me tromper, quoi qu'il en soit, je posais une carte de visite avec mon numéro et mon nom.

"Désolé de t'avoir dérangé... appelle moi juste si t'as besoin d'aide."

Je marchais d'un pas lent, m'éloignant lentement de lui.

[ça fait rien moi non plus j'en ai pas spécalement.]

Yuki remarqua alors que l'homme c'était accroupi en face de lui, pourtant il ne pesta pas, il lui lançait juste de temps à autre de mauvais regards. Pendant un court instant il voulut rire amèrement, trouvant sa situation bien pathétique. Il lui restait une chose sa fierté, sa foutue fierté. Cet homme avait juste pitié de lui, rien de plus, rien d'étonnant... La continuité.... Il lâcha un profond soupir. C'est alors que l'homme se mit a parler d'un ton neutre.

"Ce jour doit être bien triste pour que tu te morfonde comme ça... Je ne sais pas quelle en est la raison et n'ai pas besoin de savoir si tu veux pas en parler... Mais ne te laisse pas aller ainsi. Tu as souffert, ta vie à changé, t'es devenu un vampire, j'en sais rien mais la vie continue! A quoi te servirais de foutre ta vie en l'air alors que tu souffres déjà trop? "


Oui, juste de la pitié, l'homme ne changera pas .... C'est alors qu'il dégaina a Yuki sa carte. Se demandant si il rêvait il ferma puis ré-ouvrit ses yeux nan il ne rêvait pas. Sur la carte il put lire Alexander Flint et tout le reste, mais bon le reste n'avait pas grande importance. Alexander se redressa puis repartit par la direction ou il était venu, pas si longtemps auparavant. Yuki le regarda partir puis cracha d'une voix amer:

- Que crois tu savoir au juste ?? Tu ne peu pas comprendre, cette impression de ce perdre soit même car tous nos repère n'étaient que mensonge, trahison, souffrance. Tu ne pourra jamais comprendre car tu est humain.

Se releva gauchement, se servant du mûr comme canne. Qui était-il pour oser lui faire la moral ? Il était un vampire, lui un humain, Yuki est plus puissant. Réalisant ses pensées, Yuki prit sa tête dans ses mains, maudissant ses coté vampirique le rongeant, le tuant un peu plus chaque jours passant. Lui traçant un chemin sombre ... Sans fin. Reprenant constance, il lança un regard accusateur a cet Alexander de pacotille. Accusateur ? pourquoi ? il voulait juste l'aider ... rien de plus.

[c'est pas une raison >< plus d'inspi a 4h du matin que l'aprem T_t]

Alexander resta dos à Yuki quand il se mit à raconter sa vie. Elle était terriblement triste et horrible, et lui il osait se plaindre vraiment il avait parlé sans connaissance de cause. Quand Alexander eu fini son récit il se retourna vers Yuki lui lançant un regard dur et froid. Yuki venait en quelque sorte de poussé Alexander à dévoiler sa vie en grand jour et il en était vraiment désolé. C'est alors qu'il remarqua qu'Alexander s'avancait d'un pas trainant et lourd. Yuki en avala sa salive de travers, en toute franchise cet humain faisait peur.

"Mes repères sont bien différent des tiens, mais ça tu ne pourras jamais le comprendre si tu n'arrête pas de regarder dans le gouffre dans lequel tu es en train de t'enterrer, alors arrête de te plaindre! et réjouis toi qu'un sombre crétin vienne pour essayer de te relever alors que les autres ne cherchent qu'a nous couler!"

Yuki baissa le regard ne voulant plus affronter celui d'Alexander

- Je suis désolé, j'ai parlé sans savoir je suis en tord, je le reconnais. Honnêtement je pense que je ne mérite pas d'aide, de toute manière je suis souiller, y n'y a plus rien à y faire maintenant....

Il commença a revoir sa vie défiler quittant un instant le monde réel.

"Je te croyais bien plus, je te croyais un homme... j'aurais du garder ma compassion dans le fion, ça m'aurais évité de déballer ma minable vie."

je relevais finalement le regard osant enfin l'affronter. Ayant perdu le gout de rire depuis longtemps il ne réussi qu'a imiter un rire qui se voulait plus méchant qu'autre chose ...

- Je sais bien que je suis un monstre, je suis presque heureux que tu ose me le dire, peut de personnes humaines comme vampires osent dire ses genre de chose. Ça prouve ton honnêteté. Je comprend parfaitement ton point de vue. Pourquoi aider un monstre ?!

Il gardait à présent un regard neutre ne laissant rien passer de ses émotions...

"Pourquoi aider un monstre ?!"

Alors qu'il n'osait plus relever sa tête pour me regarder dans les yeux, il fini par me regarder d'un air neutre, typique des vampires, dépourvus d'émotions le plus clair de leurs temps. Mon regard ne changeait pas, ma position non plus. Je ne craignais pas ce "retour de flamme", je n'en n'était pas même surpris. C'est peut-être dur à croire, mais tuer, trahir, mentir et répéter cela encore et toujours auprès de mes semblables n'avaient que trop renforcer ma connaissance de l'être humain. Un vampire au contraire m'aurait donné du fils à retordre, ce genre de créature restant de marbre face à la plus choquante des scènes pouvant exister ou alors s'en exclafer de joie, ceux-ci n'on aucune notion de la douleur, seulement de la peine et de cet ennui quotidien habillant leurs vies éternelles. Lui se morfondait sur son sort, lorsque je l'avais rencontré et la encore en me disant qu'il était souillé et que cela ne changerais pas. Le fait même de baisser la tête le différenciait d'un vampire standard, même si se regard typique voulait m'en persuader du contraire. Les morceaux que j'avais pu rassembler se formaient, déduisant le peu d'information qui m'étaient indispensable pour gagner les débats. Ce type a tout de l'humain avec sa mélancolie, il possède néanmoins un air glacial n'allant pas avec le ton assez "doux" de sa voix. Ajoutons ce "triste anniversaire"... j'en déduisais bien vite que ce jour correspondait au jour où il fut transformé en vampire par un congénère. Je pouvais dés lors être sur de mes soupsons. Bien sûr sa douleur fut bien trop grande pour que je ne puisse croire que ce seul fait le plonge dans la déprime. Il y avait sans doute autre chose, mais là ce n'était que des spéculations que je gardais pour moi-même.

Monstre... ce mot me traversais l'esprit... et ma définition n'en n'était pas loin. Je gardais ma tête droite avant de fermer mes yeux un moment.

*Souvenir*

Je préparais mes valises dans la nuit pour m'en aller, les autochtones avaient surement bien assez de problèmes comme ça. Je n'étais pas du tout à ma place parmis ces marchand ambulants et nomades qui devaient figurer sur les cibles à éliminer. Contrairement à Alexander, je ne vallais pas grand chose, lui à la rigueur pourrait rester vivre ici pour refaire une vie sans armes ni violence, moi j'étais maudit, marqué à jamais par la violence , la cruauté aussi illogique soit-elle, une carcasse condamnée à être vide de sens, un mec sans aucune vie propre, se contentant d'ôter la vie d'autres pour rester dans ce bas monde qui me réservait encore les pires épreuves du mondes. J'en avais assez, autant aller tout claquer tout de suite, ils m'exécuteront et me laisseront pourir dans le desert, rien ne sera perdu en fin de compte, vu que je n'avais strictement rien. Sur cette pensée, je laissais ma valise dans la hutte et n'emportait qu'une gourde avant de sortir de celle-ci, allant quitter le camp alors que les nomades semblaient dormir à poing fermé. Je marchais vers la sortie avant d'être retenu par une voix, perçant le silence absolu de la nuit.

"Fait pas ça!"

Je me retournais et pu voir le jeune soldat que j'avais aidé à s'enfuir. Je regardais sa forme ombragée très peu éclairée par la lune et la lanterne qu'il portait pour voir son chemin. Je ne comprenais pas réellement ce qu'il foutait ni pourquoi il le faisait.

"Rentre dans ta hutte toi!"

"Tu rentres avec moi!"

"Et pourquoi ça?"

"Parce que tu n'as rien à voir avec eux contrairement à ce que tu peux prétendre! Tu n'es coupable juste d'être tourmenté"

"Tourmenté? C'est comme ça que tu nommes mon état d'esprit? c'est tout le contraire! je savais bien ce que je faisais lorsque je rasais ces village qui n'avaient aucun rapport avec un conflit quelquonque, je savais qu'il n'y avait rien de serviable en voyant les femmes se faire violer avant d'être tuées et re-violée encore par des nécrophiles!"

Je marquais une pause, baissant la tête.

"Lorsque tu vois des enfants, alignés en rang devant le mur de leur école, les poignets coupés, le corps cribblé de balles et les yeux pleurant leur sang... tu sauras que la chose qui à fait ça n'as rien d'humain... c'est un monstre"

Je me considérais comme tel, ne sachant pas s'il pouvait exister plus cruel massacre pour un simple soupson d'existence. Je ne fis pas attention, il se mit face à moi, me barrant la route.

"Tu n'es pas un monstre..."

*Fin du souvenir*

Je gardais les yeux clos, sentant que le jeune homme attendait une réaction de ma part.

"Tu n'es pas un monstre..."

Je rouvris les yeux, le même air neutre dominant mon regard.

"...juste quelqu'un de bien malheureux qui n'as pas eu beaucoup de choix"

Je venais de ressortir mot pour mot, ce que Alexander m'avait dit se jour là. Maintenant que j'y pensais, cela pouvais se confirmer sur mon cas autant que sur celui du drogué qui ne resta pas longtemps de marbre.