Après le guépier... l'amitié? [Pv.Kuro Tenshi]

*sirène de police*

Seulement dix heures du matin et me voilà à 180 km/h sur l'autoroute, poursuivit de près par deux unités de police. Toujours dans une voiture d'occasion, dont j'avais changé l'immatriculation la veille. Maintenant, la question qui semblera vous travailler: qu'est-ce que je foutais de bon matin sur l'autoroute en train de semer les flics?
C'était une bonne question, autant y répondre. Aujourd'hui, 5h15, j'étais appelé par un employeur qui avait réservé mes services la veille. Le "patron" m'avait engagé comme garde du corps pour un échange, histoire de prudence sans doute. Je n'avais nullement besoin de savoir pour qui je travaillais ni quel était l'objet du deal. Le demander serait contraire à mes principes. Le deal eu lieu à 6h00 dans un entrepot, j'étais posté alors à l'étage, restant dans l'ombre pour ne pas me faire repérer par qui que se soit. La stratégie étant que si le coup foirait, ma surprise me servirait d'atout lorsque l'ennemi serait désemparé de ne pas savoir d'où vient le coup. Les gens prenaient leurs temps et tout semblait bien se passer. Cela fu de courte durée lorsque je pus constater qu'un des mec de l'autre bande s'était révélé être un flic infiltré. P***** j'avais vraiment besoin de ça moi! Déjà que j'étais fracassé, ayant eu un sommeil agité. Alors autant dire que cet imprévu me fichait vraiment en rogne. Je pris le fusil à lunette que j'avais soigneusement préparé pour le travail. Il ne me fallut pas longtemps pour l'avoir en mire et de lui coller une balle dans la tête. Mes employeurs me faisaient signe de redescendre pour emporter la marchandise dans un night club. Assez tordu me direz vous, je ne fait que vous dire pourquoi j'ai la police au cul rien de plus... L'on m'accompagna à ma voiture pour la charger de 3 sac d'approximativement 4 kilos chacun. Vu que la police arrivait sur les lieux, les hommes de mains du patron me couvrirent sous le feu crépitant des mitraillette, tandis que je démarais en trombe...
Voilà donc quatre heure que cette poursuite dure, il était temps donc d'y mettre fin. Je consacrais néanmoins le plus grand soin à ma conduite pour éviter toute rayures et usure massive de pneus: les rayures à expliquer pour la location et les pneus pour la conduite qui pourrait m'assurer de m'échapper de ce guépier. J'embrayais donc sur la sortie de l'autoroute, rentrant alors en ville. C'est alors que je profitais de l'avantage de l'A3 par rapport aux voitures de patrouilles: son aspect compact. Je me faufillais plus rapidement dans les ruelles les plus étroites alors qu'ils étaient obligés de ralentir pour ne pas se prendre un obsatacle en pleine face. Il me fallut à partir de ce moment 15 minutes pour les semer. Je me garait alors dans une ruelle pour remettre les plaques d'immatriculations d'origines. Je conduis ensuite jusqu'au night club pour y livrer le colis. Les hommes vinrent pour prendre les 3 sacs et me donnèrent une casette en métal. Je l'ouvrais pour compter mon revenu et voir s'il n'y avait aucune erreur. Après compte, je constatait qu'il y avait pour 15000 € en petite coupure la-dedans, le prix convenu. Je mettais la cassette dans le coffre et continua de rouler, désirant me promener, sorti enfin d'un autre travail payé.

Je ne savais vraiment pas quoi faire en cette journée, attendant desespérément que ma Phaeton n'arrive. Je fini par me garer devant la bibliothèque. Un peu de lecture arriverais surement à me faire passer le temps. Je devais faire preuve de patience, plus que demain à attendre. Je coupa le contact, sorti et verrouilla la voiture avant d'entrer dans cet immense sanctuaire où repose le savoir, les idées et diverses littératures du monde. Je marchais doucement et en silence, prenant le soin de faire le moins de bruit possible. C'était ainsi que je me faufilais dans le rayon des romans français. Je regardais les titres nombreux et le nom des grands auteurs ayant marqué la littératures avant de finalement choisir "Aurélien" de Louis Aragon. J'aimais ce livre, le protagoniste vivait une situation récurente à ce que les soldats sortis de la guerre vivent, toute ces idées lues en ces pages étaient brillament justifiées. Je n'en éprouvais que trop de respect vis à vis de cette oeuvre que j'avais lus 3 à 4 fois avant de dormir, le rapellant mes vieux souvenirs de violences et de guerre, autant que les seuls souvenirs heureux que j'avais...
Je m'en allais dans un coin de lecture, prenant un siège pour m'installer confortablement et commencer ma lecture.

J'étais là... dans mon pauvre appartemment allongé sur le sofa en regardant une photo dans un cadre me rémémorant des souvenirs trés triste. J'avais un visage tout simplement inexpressif. La photo représentait deux personnes l'une était moi et l'autre était ma bien-aimé morte... Une larme coulait d'un de mes yeux, je reposais le cadre sur la mini table me levait. Pourquoi m'avait-elle laissé ? Elle n'avait pas le droit. J'aurais préféré mourir à sa place ou mourir même là. Les tentatives de sucuides j'ai beaucoup essayé mais à chaque fois on me sauvait ou j'en avais pas du tout le courage peur de la mort c'est tout. J'étais un homme dont le coeur était toujours brisé, un coeur qui pleurait chaque jour et chaque nuit qu'il passait. Et encore plus quand j'observais cette photo d'elle est moi. Je me rapelle, le pére de Natsumi avait pris cet image quand on sortait pour la première fois enssemble.

Tout cela était un passé bien lointain. Mr Hajime est toujours là, même maintenant pour moi ainsi que sa femme et la petite soeur de Natsumi. Mais moi je ne désire pas qu'il m'aide, je désire simplement qu'on me laisse me noyer dans ce puit noir et humide à nouveau. Je ne veux plus souffrir à cause d'une personne qui m'est chére. Je ne veux reste un homme solitaire sans amis et sans amour. Mon coeur ne pourrait pas subir un nouveau choc comme j'ai vécu il y a quatre ans. Une lettre sur la table se trouvait, je la prenais et l'ouvrais. Cela venait de la famille Hajime, je ne prenais même pas la peine de la lire et je me levais pour la mettre directement dans la poubelle. Il fallait que je sorte, je prenais un livre que j'avais emprunté à la bibliothéque de l'île et partait de mon appartemment. Je décidais d'y aller en moto pour aller plus vite tout simplement, je me connaissais je pouvais rester pas mal d'heure à lire des livres, mieux arrivé vite et partir tard pour en lire un peu plus.

J'arrivais plus tard dans la bibliothéque, j'allais vers la femme de la bibliothéque que je connaissais et lui donnais tout simplement le livre et m'en allais avant qu'elle me dise quelque chose. Je m'aventurais comme un gamin dans ses étagéres de livre pour m'arrêter devant des romans assez triste. J'en prenais 3-4 et partait m'asseoir à une table éloigné de tout le monde.

Je lisais mon ouvrage, étant à la partie où le héro revenait de la guerre, ayant toujours ces horribles images de meurtres et de sang. Je réfléchissais à cette situation que connaissait le héro, j'en étais même un habitué si je pouvais le dire. J'avais fait la guerre sans même savoir le camp dans lequel j'étais, assistant toujours à des morts plus violentes les unes que les autres. L'image des exécutés n'avait pas disparut de mon esprit: les morts empilés les uns sur les autres, les femmes et les enfants cherchant desespérément leurs maris ou pleurant à côté de leurs dépouilles avant d'êtres massacrés, torturés, violés... et je n'arrivais pas à comprendre pourquoi, je devais obéir pour ne pas finir ainsi. Mais finalement vallais-je mieux à présent? J'avais participé à toute ces horreurs pour ne pas mourrir, est-ce que cela en vallait la peine! A présent je me retrouvais à faire les courses pour les patrons véreux et les bandes de ripoux totalement merdiques. Rien ne s'était amélioré si ce n'est que je vois moins de violence, je ne devais pas être à pardonner sur les champs de bataille.
Je ressentais la même chose que ce héro, ayant plus de regret que de fierté d'être encore en vie.

Un petit groupe de jeunes approchait de l'endroit ou je me trouvais. C'était de ces jeunes qui tournaient dans la pègre et formaient leurs bandes juste pour ce croire les plus fort, bien étonnant que la bibliothécaire les aient laissé entrer vu le chahut qu'ils faisaient. Le fait d'être dérangé dans un lieu tel que celui-ci m'exaspérais fortement. Je ne savais pas pourquoi ils étaient là, si la bibliothécaire les a laissé entré ce n'était surement pas par bonté de coeur.
Je me levais alors pour aller voir ces délinquants, d'un pas sûr et d'un air neutre.

- Ici, c'est une bibliothèque... le silence est de rigueur alors, baissez vos sons, vous nous dérangez.

- Regardez moi ça! On à mit un ptit vieux en colère!

Je restais silencieux alors qu'ils se moquaient de moi. Cela m'insupportait plus que tout, mais je gardais mes gons, ne donnant pas le premier coup.

"Chaipas si t'as remarqué, mais tu nous fais grave chier là!"

La petite bande m'entourais casiment. Je ne savais pas vraiment s'ils voulaient me faire peur ou tout simplement une stratégie primitive mais ils m'avaient grandement sous-estimés. Deux d'entre eux venaient me foutre un poing à la tête, l'un était face à moi, l'autre derrière. Je m'accroupis un peu et saisi leurs poignets fermement en gardant les bras croisés pour ensuite les ramener à la normal et, par leur élan, percuter leurs tête l'une contre l'autre. Je les laissais tomber pour esquiver le coup d'un des autres loubard pour lui saisir son poignet comme aux deux autres allant, cette fois-ci, frapper son coude pour lui déboiter le bras. Ne restais plus alors que le ptit chef qui n'osait plus trop me tenir tête désormais. Je le pris par le col, gardant mon air neutre.

"Partez..."

Je le lachais et me retournais allant reprendre mon livre, pouvant entendre le bruit de leurs pas pressés, détalant comme des lapins. J'avais vu juste, rassemblés, ils sont fort, mais au cas par cas ils ne vallent rien. Je fini par me diriger vers l'une des tables du fond, où un homme y était.

"Euh... excusez moi de vous déranger mais... pourrais-je m'asseoir à côté de vous?"

J'entendais un bruit, je ne supportais pas ce bruit dans un endroit ou normalement le silence doit régner pour ne pas gêner les personnes qui lisent. Je portais mon regard dans la direction que se boucant faisait, je remarquais un homme puis des jeunes gamins. Vue déjà leur tenu, moi je ne les auraient pas laisser entrer, ils manquent beaucoup de respect aux autres qui veuillent lire. Puis l'homme qu'ils agressaient les faisaient tout simplement taire, il avait raison pour ma part ceux-ci aurait déjà traverser la fenêtre ou tater de mes crocs de vampire... Quoi que leur sang devrait être d'un goût infame, je n'aurais sûrement pas pris le risque de m'empoissonner avec. Bref je reposais mon regard sur mon livre, en le lisant calmement avec mes yeux argentés. Le livre que je lisais était un livre d'un auteur féminin que j'appréciais beaucoup, elle n'était pas trés connu enfin moi je la connaissais. Eh oui, la plus part des livres que je lisais était écrit par cette auteur morte tuer qui était un vampire. Elle était tout simplement ma bien aimé décédé... Natsumi Hajime. Je connaissais ces livres par coeur, pourtant il faudrait que j'arrête de les lires car la souffrance que transfert en moi en lisant chacune des pages qu'elle a écrite et horrible. Je désirais pas l'oublier mais je ne voulais plus penser à elle. Je me contredit je le sais mais cela est dur pour moi...

J'entendais une voix qui s'adressait à moi. Même éloigné de tout le monde, une personne trouve le moyen de me parler, en réalité je serais bien mieux chez moi au moin je suis sûr de trouver personne venant m'ennuyer. Je ne prenais même pas la peine de regarder la personne et dit d'un ton neutre.

_ Faite ce que vous voulez...

Je lisait calmement avec un regard complétement vide, à se demander si mon corps n'était pas juste une marionnette sans âme.

Je m'asseyais à côté de cet homme n'ajoutant rien de plus pour ne pas le déranger dans sa lecture. Je rouvrais mon livre à la page que j'avais légèrement plier pour en faire un repère. Je dépliais ce bout de page doucement pour ne pas abimer le papier et repris ma lecture dans le silence. Je relisais le passage où je m'étais interrompu constatant qu'il y avait une différence entre "Aurélien" et moi. Aurélien sortait d'une guerre dans laquelle il était embrigadé et revenait à la vie civile ayant son chez soi et sa "Bérénice"... Moi j'étais embrigadé dans un conflit d'intérêt et là je devais me démerder tout seul pour avoir quoique ce soit. Un peu normal me direz vous, mais pour quelqu'un qui n'a rien eu depuis la naissance et qui doit se démerder à 12 ans pour sauver sa peau sans même avoir de nom, avouez que ça fait lourd. Mais en ce qui concerne les horreurs vu par le héro, j'en avais vu l'égal, un véritable enfer cacher sous un visage de marbre, faut dire que j'y étais accoutumé et garder tout ça sur mon coeur faisait moins mal. Comment aurais-je pu m'y accoutumer si vite? Simplement en regardant les yeux des enfants mourir de ma main. J'étais un jour tomber sur un enfant qui au contraire des autres me regardait d'un air neutre attendant simplement sa mort sans pleurer ni crier. Je lui avais proposé de lui bander les yeux pour ne pas voir le coup venir vu qu'avoir un flingue braqué sur le front était bien la plus tendue des situations à vivre, se demandant toujours si sa va faire mal ou bien regrettant tout les bon moments passés ici bas, tout cela entrainait peur, pleurs et souffrance psychologique dont j'étais devenu expert. Mais ce garçon échappait à toute règle, il me fit signe de négation avec sa tête, dés lors je lui collais une balle dans la tête. Aujourd'hui j'y repense encore, je me revois encore tuer ce petit qui reflètait mon propre regard, c'était bien la seule fois où j'eu du mal à conserver mon air neutre, ayant pris la figure de l'apeuré. J'avais eu beau tenir l'arme, c'était ce gamin qui m'avais battu ce jour là. Et oui... la victoire ne réside pas dans l'élimination d'autrui. Je levais la tête et jettait un coup d'oeil sur la lecture de l'homme à côté de moi. Je pus lire le nom de l'auteur sur la couverture du livre: Natsumi Hajime.
Elle m'était inconnue mais bon, au risque de le géner, je préfèrais mille fois mieux étendre ma culture que de rester ignard toute ma vie. Qui sais... peut-être ses ouvrages converseraient d'un sujet que je maîtrise et qui m'interesse.

"De quoi parle votre livre?"

L'homme qui était à côté moi, me demandait ce que contenait cet ouvrage. Je soupirais et réfléchissais avant de lui répondre, Natsumi avait fait de nombreux petit livre pour son simple plaisir. Elle n'était pas trés connu, seule peut-être les personnes qui la connaissaient lisaient ces livres.

_ D'un amour brisé par le meurtre d'un homme causé par le frére de la jeune fille amoureuse.

J'ai réussi à résumé en une simple phrase ce livre, je soupirais et finissais le livre, je me levais pour aller le ranger sur les étagéres et revenaient relire un autre de la même auteur que l'autre. D'ailleurs tous la pile des 3 livres étaient du même auteur. Je n'étais pas trés bavard donc je ne parlais point à l'homme qui se trouvait à mes côtés en ce moment. Je regardais les grandes fenêtres de la bibliothéque pour observer ce qui se passais dehors. Absolument rien pour ne pas changer, la vie était normal et j'en trouvais cela fort ennuyant. Je vivais vraiment sur une planéte ennuyeuse ou rien se passe, rien d'intéressant pour ma part.

L'homme a côté de moi me résumait son livre en une phrase simple, me laissant deviner que l'ouvrage devrais être riche en sentiments et autres choses du genre. Personellement je n'aborrais pas les histoires d'amour, gardant ce sentiment tel une illusion m'ayant tourmenté dans un desert aride alors qu'un seul homme tentait de combler se trou béant que toute armée aurait put se perdre dedant, un trou aux noiceurs épaisses et morbides engendrées par la violence n'ayant donné aucun sens à ma vie si ça n'aurait servi qu'à me dérouter bien plus que je ne l'étais. J'étais désormais certain que ce saint sentiment ne m'était plus accessible, me paraissant dés lors, si lointain et bien trop complexe.
Le jeune homme allait déposer son livre, qu'il venait de terminer. Il revenait aussitôt avec une pile de trois livres du même auteur qui m'était inconnu. En tout cas, cet homme semblait apprécier la lecture de cet auteur, doutant fortement qu'il lit , là, ces ouvrages pour la première fois. Je marquais ma page d'un fin plis avant de refermer le livre et de le poser. Je prit alors le livre au sommet de la pile, le roman n'en était pas très grand, sans doute une à deux centaines de pages. Je commençais alors à feuilleter des pages, m'arrêtant à certains passages, tournant avec soin les pages avant de me réattarder sur quelques passage ou le héro connaissait bon nombre d'épreuves autant dures psychologiquement que physiquement, sentant une profonde tourmante de la part de l'auteur lorsqu'elle explicitait les pensées du héros. Je fini par fermer le livre au bout de 5 minutes. Je ne l'avais pas ouvert dans le simple but de connaitre l'histoire juste pour découvrir le style de l'artiste. Sa fiction était issue de faits réelles qui la marquaient ou alors en avait été témointe, les moments flous que j'ai pu y desceller apparaissant comme une hypothèse de celle-ci. Ce roman avait des valeurs autobiographiques, laissant un hommage plus à un proche qu'à elle même.
Je soupirais et restait le regard vide devant mon livre, me demandant réellement s'il était aussi aisé de lire en quelqu'un comme si l'on pouvait lire un livre... moi-même qui appartenait à une logique implacable, je n'étais pas capable de tout déduire aisaiment de quelqu'un au détail près.

» Kuro Tenshi = Double compte de Hanna =p [ finish']
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